Mal à notre travail ? Réagissons avant qu’il ne soit trop tard !

Chères et chers collègues, peut-être ressentez-vous ces symptômes : maux de tête intempestifs, troubles digestifs, du sommeil (cauchemars, réveils nocturnes ou précoces, insomnies), crises de nerfs ou de larmes, anxiété, irritabilité, perte de l’estime de soi, sentiment de dévalorisation, tachycardie, idées noires, manque d’envie ou angoisse de se rendre à son travail, de prendre certains postes, prise de produits, d’antidépresseurs, d’anxiolytiques ?

Ces manifestations ne sont pas le fruit du hasard. Il s’agit des manifestations les plus fréquentes liées à l’atteinte de la santé psychologique au travail.

Ces atteintes sont généralement en relation avec une organisation du travail inadaptée qui provoque une souffrance psychologique.

Le « lean management » (littéralement : organisation « maigre », « dégraissée », parfois traduite par « gestion sans gaspillage », ou par « au plus juste »), recherche la performance (en matière de productivité, de qualité, de délais, et enfin de coûts) en faisant la chasse à la moindre perte de temps, au moindre écart à la norme, au « juste nécessaire ». Mis en œuvre à la va-vite, sans explication et dans n’importe quel contexte (par exemple, un service public comme le nôtre) il provoque chez les salariés une angoisse doublée d’un conflit de valeurs qui débouche presque inévitablement sur une véritable situation de souffrance.

La fusion Assedic/Anpe menée au rouleau compresseur depuis plus de 3 ans, la dépersonnalisation des rapports avec les demandeurs d’emploi et les employeurs, les réorganisations à répétition, la multiplication des outils informatiques et des instruments de contrôle, les modes de management, l’éclatement des collectifs de travail voire la constitution de clans, un encadrement lui-même en difficulté, noyé, tiraillé par les contraintes et les injonctions de résultats imposées par la Direction et qui ne peut plus venir en soutien aux agents : nous avons le sentiment d’être seuls face à des évolutions incessantes et à des situations de travail délicates (manque d’ARC, surcharge de travail à tous les niveaux, accueils difficiles, plus de temps d’autonomie…)

Alors, il faut réagir !!!

Réagir pour rompre le silence et les non-dits de souffrance professionnelle dans les sites et les structures.

Réagir face à une Direction tentée de perpétuer la pratique de la politique de l’autruche qui l’a si souvent caractérisée, en refusant 

       -de traiter les Risques Psycho-Sociaux à la racine

       -d’entendre les nombreuses alertes des élus du personnel.

Vous êtes les meilleurs experts de votre situation, vous qui la vivez au quotidien, et vous seuls pouvez témoigner. Nous, vos représentants auprès de la direction, (CHSCT, CE, DP et CPL), nous avons besoin de vous pour vous défendre.

ALORS NE RESTEZ PAS ISOLE, CONTACTEZ-NOUS !

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